Photos et cartes postales

Place de la Fusterie, grand-bis (v. 1870)

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Éditeur : Musée de l’Automobile, GenèveN° de carte : 6
Commune : GenèveLieu-dit : La Fusterie

Cette carte postale des années 1960, porte en son dos la mention : - Tableau de m 2.50x3.50 - Propriété du Musée de l’Automobile, de la Motocyclette et du Cycle - 20 bis, Quai du Cheval Blanc - 6 - Place de la Fusterie vers 1870 - Grand By.

Le temple de la Fusterie, conçu par des réfugiés huguenots et réalisé par l’architecte français Jean Vennes (1652-1717) est achevé en 1715. C’est la première église spécifiquement calviniste de Genève, qui a été construite pour accueillir le flot des protestants français qui a suivi la Révocation de l'Edit de Nantes, en 1685. Ce temple Neuf prendra le nom de la place où il se trouvait, la Fusterie. Cette appellation vient du mot « fustiers » qui désigne les charpentiers, artisans de pièces pour les bateaux, partiellement délogés pour permettre la construction du temple. L'extérieur, avec sa façade de style baroque de facture classique, est typique de la sobriété calviniste et de l'architecture genevoise du début du XVIIIe siècle. Les nombreuses fenêtres rendent possible un entrée maximale de la lumière. L'intérieur est aménagé de telle sorte que les paroles du ministre du culte soient audibles par l'ensemble des fidèles, et que la lecture soit aisée, avec une chaire qui occupe une place centrale.

L’ancêtre du vélo, remonte à 1817 avec l’invention par le baron allemand Drais (1785-1851) d’une machine constituée d’une poutre en bois reliant deux roues et que l’on fait avancer par action de ses pieds sur le sol. Cette machine appelée, communément en France draisienne, est brevetée en 1818 sous le nom de « vélocipède » puisque son but est « de faire marcher une personne avec une grande vitesse » (véloce = rapide, pède = pied). Ce vélocipède ne trouve les faveurs du public qu’à partir du jour où, en 1861, le serrurier parisien Pierre Michaux (1813-1883) suggère de poser des repose-pieds, ou plutôt « un axe coudé dans le moyeu de la roue » qui le fera « tourner comme une meule ». Ainsi la pédale voit le jour. On cherche alors à rendre le vélocipède plus rapide. Comme les pédales sont fixées de part et d'autre du moyeu de la roue avant, on augmente le diamètre de cette roue motrice pour accroître la distance parcourue à chaque coup de pédale et gagner ainsi de la vitesse. Le diamètre de la roue avant ne cesse d'augmenter (certains modèles possèdent une roue avant de plus de 1,50 m de diamètre !), tandis que celui de la roue arrière diminue, son rôle se limitant à permettre l'équilibre de l'ensemble. Ainsi naît le grand-bi. Il voit le jour vers 1870 à Coventry en Angleterre, dans les usines de Rowley Turner et James Starley (qui sont à l'origine de la création de la marque automobile Rover), et doit son diminutif à deux pièces de monnaie en vigueur à l'époque et qui, mises l'une à côté de l'autre symbolisent le grand-bi, un penny et un quart de penny. Les premiers grand-bis sont tout d'abord fabriqués en bois et sont bien évidemment très lourds. C'est en 1875 que le français Jules Truffault (1845-1920) a l'idée de réutiliser un vieux stock de fourreaux de sabres pour fabriquer l'armature du vélo : le cadre à tube creux est né ! Grâce à ce procédé et à l'aide de rayons tendus en métal, le grand-bi devient une machine de « course » qui pour certains pèsent moins de 11 kilogrammes et atteignent des vitesses culminant à 32 km/h.

Cette carte postale fait partie d’une série de sept cartes (indices 1425 à 1431).

Collection Bernard Hauert.



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