Photos et cartes postales
Bois Salève au Pas de l´Echelle (v. 1940)
| Éditeur | : Amateur | N° de carte | : - |
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| Commune | : Étrembières (74) | Lieu-dit | : Le Pas de l’Échelle |
Après la Grande Guerre, Bois Salève abrita un préventorium pour enfants d’anciens combattants. Puis, faute de fonds, il ferma ses portes en 1932. C’est à cette époque que, Louis Olivier (1864-1940), député-maire du XIIIe arrondissement de Paris, président de la Protection mutuelle des cheminots français, visite cette propriété et décide de l’acquérir pour cette Société. D’importantes transformations sont effectuées et, le 9 mai 1934, Pierre-Étienne Flandin (1889-1958), président du Conseil, inaugure le Centre de récupération sociale en présence de Paul Claudel, ambassadeur de France. Jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux cheminots viendront passer leur convalescence dans ce centre.
Cette intéressante photo montre deux femmes en pleine action près d'une machine à repasser installée dans le sous-sol d’une des maisons du centre, certainement dans « La Maison Verte ». Cette machine à repasser industrielle fonctionne à la vapeur et à l’électricité (manomètre, tubes pour la vapeur, disjoncteurs sur le mur…). Qui sont-ces deux ouvrières ? Merci de nous aider.
Le cylindre en fer est garni d'un épais feutre et chauffé par la vapeur d'eau. Un moteur électrique entraîne le cylindre en rotation. Une personne passe le linge en-dessous du rouleau et le linge ressort de l'autre coté où une autre personne reçoit la pièce repassée.
Sur cette photo on note que sur la table en bois sont posées des serviettes repassées prêtes à être pliées une fois refroidies. La femme à gauche est en train de faire repasser sur le dessus du cylindre un linge pas suffisamment sec.
Il existait une machine semblable dans la blanchisserie Baudon à Meudon, près de Paris. Cette machine fonctionnait avec 3 femmes de chaque coté et 4 pour les draps ; la vapeur très chaude était générée par une importante chaudière.
Pour en savoir plus sur Bois Salève et Étrembières, lire l’ouvrage « Étrembières, d’hier à aujourd’hui, 2005 ».
Merci à Monique Baudon pour les données techniques.
Collection G. Lepère.
