Photos et cartes postales
Visite du chantier de Verbois (juillet 1942)
| Éditeur | : Amateur | N° de carte | : - |
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| Commune | : Russin (Suisse) | Lieu-dit | : Verbois |
Plusieurs heures d’attention pour suivre les explications techniques, peut-être parfois ardues, ont donné soif aux participants qui semblent apprécier la bière généreusement offerte par les organisateurs de la manifestation. Ce sont les Ateliers des Charmilles qui ont orchestré cette journée du samedi 11 juillet 1942 destinée à faire connaître au public genevois l’importante réalisation en cours de l’usine hydro-électrique de Verbois sur le Rhône.
On distingue très nettement sur la photo les murs du barrage-usine sur le Rhône qui constitue la partie centrale de la réalisation dont les caractéristiques ont été détaillées en 1939 déjà, dans un article du « Bulletin technique de la Suisse romande », paru le 1er juillet, écrit par M. F. Bolens, ingénieur sous-directeur de la Société générale pour l’industrie électrique à Genève :
« Le barrage proprement dit, prévu sur la moitié gauche du fleuve, comporte 4 ouvertures de 4 m chacune. Chaque ouverture est fermée par un écran évidé en béton armé, complété à sa partie inférieure par une vanne de fond de 4,20 m de hauteur et à sa partie supérieure par une vanne clapet de 4,00 m de hauteur. Les quatre vannes de fond seront utilisées pour l’évacuation des crues et pour les chasses, tandis que les vannes clapets supérieures auront pour mission de maintenir automatiquement le plan d’eau amont aux différents niveaux prescrits par le règlement de barrage. Ce règlement de barrage prévoit que, pour les débits inférieurs à 200 m3/s la retenue amont doit être au maximum à la cote 369,00 et que, lorsque le débit augmente, le plan d’eau amont doit être abaissé progressivement jusqu’à la cote 367,60 pour un débit du fleuve supérieur à 560 m3/s ; de telles conditions ont été admises afin que le niveau des eaux dans la traversée de Genève reste compatible, en temps de crue, avec celui des points de sortie des égouts dans le Rhône et, d’une façon plus générale, avec la bonne conservation des constructions et des ouvrages riverains pendant les périodes de hautes eaux ».
A l’arrière-plan du cliché pris depuis l’aval des travaux, l’extrémité du Salève et le Petit Salève.
Cliché de Roger Hauert. Collection Bernard Hauert.
